Construction

Loi Blondel pour les escaliers : réglementation

escalier metallique

Dans une habitation ayant un ou plusieurs étages, la présence d’un escalier est obligatoire. Emprunté plusieurs fois par jour, cet accessoire que l’on choisit de plus en plus avec soin répond à des normes strictes.

En quoi consiste la loi Blondel ?

Si l’on parle de loi Blondel, parce qu’il s’agit d’une norme réglementant la conception de tous les escaliers à usage domestique, on peut également parler de Formule de Blondel. Cela signifie que la réglementation ; si elle vise à sécuriser l’utilisation usuelle et quotidienne d’un escalier, doit aussi permettre de le rendre confortable à l’utilisation. Explications.

Il ne faut pas croire que cette formule de Blondel soit récente ; car elle apparait pour la première fois en 1675. L’architecte français François Blondel s’interroge sur la meilleure façon de construire un escalier, sachant que les marches doivent permettre aux pieds de monter de la façon la plus naturelle possible, comme lorsque l’on marche.

Il calcule alors sur le sol la distance qui est franchie lors d’un pas normal. Son expérience lui permet de déterminer la hauteur d’une marche qui doit, par ailleurs, être constante (source : style-industrie.fr). Ceci dans le but de ne pas déséquilibrer et surprendre la personne qui monte l’escalier.

La loi Blondel suppose donc que sur chaque escalier ; quelle que soit sa forme ou les matériaux utilisés, il faut respecter une certaine ergonomie entre la hauteur de marche et le giron, pour limiter les efforts physiques, lors de l’ascension.

Un escalier présentant une pente excessive ou au contraire un escalier qui serait trop « plat » seraient tous les deux très inconfortables. C’est notamment pour cette raison que la pose d’un escalier ne s’improvise pas et qu’il est recommandé de passer par un professionnel.

Pourquoi est-il important de privilégier la pose par un professionnel pour son escalier ?

Un fabricant d’escalier applique à la lettre la formule de Blondel, et ce, à chaque escalier qu’il conçoit. C’est pour cette raison que, dans une construction neuve ou lors d’une rénovation, un escaliéteur doit prendre les mesures de l’endroit où va se situer l’escalier, pour voir avec quelles contraintes il doit travailler.

Un artisan peut aussi déterminer en fonction de la place dont une personne dispose dans une maison ou un appartement, quel escalier peut être posé. Une pièce petite peut trouver en un escalier hélicoïdal une façon pratique et peu encombrante d’accéder à l’étage.

Au contraire, si les personnes souhaitent utiliser le dessous de leur escalier pour y installer un canapé ou un bureau et en faire un espace cosy, il faut plutôt se tourner vers un escalier ¼ tournant, par exemple.

Enfin, un concepteur d’escalier peut expliquer quel matériau choisir pour son escalier, en fonction de la décoration que l’on souhaite mettre ou encore le souhait de ne pas avoir à trop l’entretenir. Le bois nécessitant un entretien régulier, il peut orienter ses clients, par exemple, vers un escalier métallique. Tendance et design, il peut, surtout quand il est ouvragé et unique, correspondre à tous les intérieurs.